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Le verset de la semaine:

Philippiens 3 : 14 : Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

 Aujourd'hui être chrétien signifie être dans un combat mais également être dans une course effrénée. L'apôtre Paul emploie lui même le mot « course » en guise de métaphore de la vie chrétienne. Cette idée de course revient donc souvent dans le Nouveau Testament (Colossiens 2 : 18a / Hébreux 12 : 1).

Chacun de nous est dans une course, tout d'abord, parce qu'il y a une récompense à la clé ; une place que Jésus, Notre Intercesseur, nous a promis (Jean 14 : 2), une couronne (Apocalypse 3 : 11). Une place et une couronne que nous ne devons céder à personne. En effet, cette course, nous sommes appelés à la mener individuellement. Nous sommes certes une communauté, des « myriades » mais lorsque nous comparaîtrons devant Notre Dieu, nous serons seuls face à Lui afin de répondre de nos actes. Ainsi, nous avons à mener des combats seuls avec la toute présence de Notre Dieu.

Chacun de nous est dans une course parce que nous nous sommes tous fixés un « but », un objectif : Le Ciel, la vie éternelle (Jean 3 : 16). Ceux sont toutes deux des choses essentielles que Notre Seigneur nous a assurées d'emblée en envoyant Son Fils unique pour nous délivrer des ténèbres. En effet, nous étions aveugles mais, grâces soient rendues à Dieu, La Lumière nous a montré la voie à suivre et nous a conforter dans l'idée que nous n'errons plus en vain. L'objectif nous l'avons alors ne le perdons pas de vue.

Chacun de nous est dans une course parce que nous sommes tous en compétition les uns avec les autres pour une récompense commune. Il arrive souvent que nous soyons rabaissés, humiliés ou trahis par nos frères et sœurs. Notre engouement pour une vie ministérielle peut en agacer d'autres ou susciter la jalousie. Sachons nous rappeler que nous sommes seuls dans cette course dans la mesure où si les autres décident de nous abandonner, de nous laisser en chemin, nous nous devons de continuer coûte que coûte. Josué l'avait très bien compris lorsqu'il déclara : « Moi et ma maison nous servirons l'Éternel » (Josué 24 : 15). En bon français, il aurait dû dire « Ma maison et moi... ». Cependant, ici, cela signifie que si sa famille décide de ne plus servir Dieu, Josué continuera de le faire seul. Ainsi, c'est cette même attitude que Dieu attend de nous. Un cantique créole ajoute également «  Si je dois y aller seul, je Le suivrai toujours. ».

Courir seul ne signifie pas non plus laisser les autres de côté. En effet, nous avons une obligation d'exhorter les plus faibles qui ne parviendraient pas à tenir le rythme (Romains 14 : 19). Ne soyons pas non plus pour nos frères et sœurs « une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse » (Romains 14 : 21) mais plutôt un moyen de rechercher « la paix et l'édification mutuelle ».

Pour conclure, je vous invite à garder les yeux fixés sur notre Maître afin d'avancer promptement vers notre récompense céleste.

Que Dieu vous bénisse !